Le sucre
Dernière mise à jour : 25 juin 2025

Le sucre
Attention à cet ingrédient ! Loin de vous le sucre blanc raffiné, cancérigène à souhait ! De multiples solutions s'offrent à vous, le miel, le sucre de fleur de coco, le sirop d'erable, le sirop d'agave, la mélasse. Attention le sucre de canne raffiné est tout aussi mauvais que le sucre blanc. Si le choix se porte su le sucre roux, il faut le choisir non raffiné, du RAPADURA par exemple.
Un petit rappel des indices glycémiques : le sucre blanc raffiné 68, le sucre roux 61, le sirop d'érable 54, le sirop d'agave 40, le miel brut extrait à froid 48, la palme pour le sucre de fleur de coco IG 35 et le miel d'acacia environ 35 aussi! C'était la petite note pour les diabétiques, mais pour tous ceux qui sont soucieux de ne pas enrichir leur corps en sucre !
Tout est dans la modération comme toujours, cependant le miel a ma faveur pour sa composition, quelques oligo éléments, minéraux et des antioxydants, des enzymes, le fructose qui le compose fait moins monter la glycémie que le glucose du sucre blanc, c'est donc un atout.
Il faut bien garder à l'esprit que le sucre est notre ennemie numéro un, roi des inflammatoires, suivi des laitages et du gluten.
Consommer trop de sucre provoque des pics glycémiques ce qui fatigue le pancréas qui doit fabriquer de l'insuline pour réguler. Sur le long terme se développe une résistance à l'insuline, c'est le diabète qui s'installe.
Le fructose quant à lui (issu du miel par exemple) est métabolisé par le foie. Les excès fatigue le foie et sont un des déclencheurs de la stéatose hépatique, autrement dit maladie du foie gras.
Le sucre est addictif, il apporte beaucoup de calories mais pas la satiété, c'est la boucle du plus j'en mange, plus j'en veux.
Il provoque une inflammation chronique, base de tout dérèglement méchant du corps (maladies cardio vasculaires, douleurs arthrosiques etc...).
Le sucre se lient au protéines et provoque la rigidité des tissus, par voie de conséquence accélère le vieillissement et la dégradation des organes.
Si mauvaise hygiène buccale, il attaque par son acidité l'émail des dents.
Chez les enfants l'excès de sucre se manifeste souvent par de l'agitation, des troubles du comportement, des soucis d'attention.
Enfin le sucre augmente les triglycérides et diminue le HDL (bon cholestérol).
Trop de sucre déstabilise la flore intestinale au profit d'une flore de fermentation, ballonnements, gaz et affaiblissement du système immunitaire.
Cette dysbiose favorise l'inflammation intestinale chronique finissant par endommager le tissu épithélial ce qui provoque l'hyperméabilité de l'intestin : les toxines passent dans le sang. C'est l'apparition de fatigue chronique, intolérance alimentaire, réactions auto immunes (allergie, maladie de Crohn, douleurs articulaires etc...)
Le sucre endommage également les tissus épithéliaux donc ceux de nos artères, de nos veines : il participe à les rendre rigides, inflamme la paroi veineuse, donc varices, mais aussi hypertension, lésions aux yeux, cataracte, fatigue des reins, atteinte du cerveau (alzheimer).
Si l'intestin devient poreux il ne protège plus bien l'organisme, les toxines qui passent attaquent l'endothélium vasculaire et provoque une inflammation généralisée, sans symptôme visible car s'installe très lentement et provoque le stress oxydatif qui atteint tous les tissus.
Pour inverser cette fâcheuse tendance il faut donc consommer le moins possible de sucre, limité voire supprimé les aliments ultra transformés, boire peu d'alcool, consommer des myrtilles, framboises, cassis, du cacao, de l'ail, de l'oignon, thé vert, curcuma et poivre, travailler sa respiration en pleine conscience pour relancer l'oxygénation des tissus, s'exposer un minimum à la lumière naturelle du matin, se coucher avant 23h et avoir une activité douce, marche ou autre (attention le sport intensif provoque de la cortisol donc néfaste).
Liens utiles
Un article de M. Barat intéressant sur le sevrage du sucre ici